Christophe TESSIER

Qu’est-ce qui vous amène à participer au MDS ?

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L’envie de me dépasser, aussi bien mentalement que physiquement

La première fois en 2014 : curiosité, voir si je pouvais le faire, aujourd’hui la volonté de m’améliorer, de « maîtriser » l’exercice, de bien me comporter…

Objectif n° 1 : toujours, le finir.

Ensuite, me sentir bien dans l’exercice, que mon corps réponde bien, que les sensations soient bonnes… j’aimerais réussir à finir dans les 100 premiers et, si la forme est là, me rapprocher des 50 premiers…

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Dites-nous en plus sur vous (histoire, passions, passif de runner)

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J’ai 50 ans, j’ai fait beaucoup de sports dans ma jeunesse. J’ai repris la course à pieds en 2010 et couru mon premier marathon en 2011… et mon premier MDS en 2014.

Je dirige un labo feu à côté de Rambouillet la semaine et j’habite à côté de Nice.

Je fais beaucoup de sport, j’aime transpirer, me sentir bien, me sentir capable de… en pleine possession de mes moyens…

Le sport fait partie de ma vie…

Une histoire de valeurs : Engagement, Respect, Rigueur, Humilité

L’engagement, sans quoi rien n’est possible.

Le Respect, des autres, de soi, de la planète qui nous est si chère…

La Rigueur : c’est nécessaire dans la préparation, dans la gestion, rien n’est possible sans une certaine discipline.

L’humilité : devant la nature, le désert… je ne suis qu’un grain de sable au milieu de l’immensité…

C’est Bruno Heubi qui me coache. Semaine type : 5 séances dans la semaine, jusqu’à 110 km, et de la PPG, environ 16 h de sport par semaine en moyenne.

Suivi par une réflexologue (1 séance par mois) pendant la préparation et après course.

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Avez-vous déjà participé à d’autres aventures de ce genre ? Comment appréhendez-vous le MDS ?

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C’est mon 5ème MDS (2014, 2015, 2016, 2023). J’ai déjà fait aussi 5 HMDS (Fuerte 2017, 2018, 2019, 2022 et Jordan 2023). J’adore le concept… Autosuffisance, confort spartiate… Désert, sable, cailloux, chaleur… Effort extrême, rendez-vous avec soi, dépasser ses limites… Se relier à la Terre, les rencontres, le partage…

Le concept :

250 km en 6 étapes de 30 à 40 km dont une longue de 80 km… en autosuffisance alimentaire…

Juste ravitaillé en eau (1,5 à 3l tous les 10 à 15 km). On porte tout son matériel (duvet, matelas, change, alimentation, hygiène, confort…) pour 1 semaine de course.

La principale difficulté : « remettre le couvert » chaque jour !

Ce qui ajoute à la difficulté : pas de confort.

Le MDS nécessite d’aller chercher profondément en vous l’énergie, l’envie d’avancer… Des moments difficiles, vous en avez, tous les jours… et aussi de grandes joies… des émotions incroyables… ici tout est décuplé…

La prépa :

Le principal problème de la prépa MDS c’est que c’est un entraînement d’hiver pour une course dans le désert avec potentiellement des moments de grosse chaleur…

J’ai augmenté le volume, et beaucoup travaillé à basse vitesse (entre 8 et 10 km/h) sur des sorties de 2h à 6h et, une fois par semaine, lors de la sortie « longue » avec le sac MDS (7 kg sans l’eau), pour habituer mon corps.

Affronter le froid, la pluie, se lever très tôt pour pouvoir envoyer sa séance de 2h avant d’aller travailler, y aller même quand l’envie n’est pas là, continuer même quand les muscles font mal, quand le cerveau vous dit « STOP ! »… sont autant d’occasion pour se préparer 

Gestion de course :

Faire en conscience – quelle chance d’être là, de pouvoir çà…

What do you want me to do for you = dialogue intérieur…

J’ai aussi une sorte de Mantra : « allez-allez, on est bien là, on est bien ! »

Et aussi : je pense à ceux que j’aime, ne pas décevoir ceux qui m’ont aidé, soutenu…

Et au plus dur de l’aventure, au plus profond de la nuit, quand le corps ne sera plus que douleur… dépasser cette douleur, cette dimension physique de moi et planner… 

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Est-ce que vous venez seul, en famille, entre amis ou autre ?

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Cette année, je suis là avec (l'appui de) : ma famille, mon coach (Bruno Heubi), ma réflexologue plantaire (Véronique Lecoq) et mon sponsor (groupe BBA-BMA).

Je viens seul mais avec tout le soutien de la Team de l’association « Du sable dans les yeux » avec laquelle je serai là à nouveau l'année prochaine dans le cadre d'un beau projet soutenu par les Képis Pescalunes, association venant en aide aux enfants malades et aux orphelins de la Gendarmerie.

#RêvonsNosViesVivonsNosRêves #DuSableDansLesYeux

Cette année il s’agit donc de récolter des fonds pour l’association pour permettre à ce projet d’exister dès l’année prochaine.